L’heure des choix : Prendre la bonne décision

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Il n’est pas toujours facile de prendre une décision. Est-elle bonne ou mauvaise ? En fait, c’est nous qui la jugeons. De toute façon, l’important, c’est d’aller de l’avant!

La peur de se tromper

Théodore Roosevelt, ancien président des États-Unis disait toujours « Le seul homme à ne jamais faire d’erreur est celui qui ne fait jamais rien ». Il fut également historien, naturaliste, explorateur, écrivain et soldat. Il a foncé.

Alors, vous avez le droit de vous remettre en question et de prendre une nouvelle décision en vous basant sur de nouveaux faits, sur de nouvelles informations. Vous avez le droit. Vos décisions vous appartiennent et ne concernent que vous. Ces décisions visent à améliorer votre bien-être et votre qualité de vie. On doit rester confiant et argumenter notre position. Plus notre décision est réfléchie et basée sur des faits, plus on est capable de défendre son point de vue. 

Par où commencer ?

Tout l’monde désire prendre les bonnes décisions et être heureux dans son emploi. Selon Monsieur Jacques Forest, docteur en psychologie, il existe un principe de base auquel on ne peut déroger pour avoir du plaisir au travail. Il vient du fait que « le plaisir ne vient pas seul. Il demande des efforts soutenus et dirigés ». Plus je mets des efforts à bien me connaître, meilleure sera la récolte. Selon Monsieur Forest, ce n’est qu’après avoir passé un interrogatoire en règle avec soi-même qu’il est possible de faire un bon choix de carrière. Comme un athlète qui s’entraîne régulièrement, je peux rêver de gagner, non pas une médaille, mais l’emploi idéal pour moi. L’essentiel est donc de demeurer à l’affût de ce que l’on veut vraiment pour son avenir et sa satisfaction personnelle. C’est ce qui motive à réaliser ses rêves et prendre les décisions en conséquence.

Les facteurs de réussite

Selon moi, Agir demeure le principal facteur de réussite. Il ne faut pas être gêné ou mal à l’aise parce qu’on se remet en question. Alors, il est important d’exprimer tout haut ce que l’on pense tout bas. S’exprimer, c’est écrire tout ce qui nous vient en tête comme idée, c’est parler à quelqu’un en qui on a confiance, c’est prendre le temps d’échanger sur ce que l’on peut faire comme actions pour sortir de l’impasse. En étant en mouvement, on développe de nouvelles compétences et on prend alors conscience de tout le pouvoir que nous avons sur notre vie. Le pouvoir de choisir.

 Il est également important de choisir pour soi et non pas sous l’influence d’un ami ou d’un parent. Facile à dire mais tout de même difficile à appliquer. De là, l’importance d’être bien centré sur ses besoins et ses intérêts. L’heure est au bilan : les activités que l’on aime, celles que l’on aime moins, les sujets qui nous intéressent, nos matières préférées, nos expériences positives, etc. Ensuite, pour nous aider à se projeter dans l’avenir, on peut lire des livres comme Les 5 grands rêves de vie de John P. Strelecky. Une fois que l’on a mis le doigt sur un rêve de carrière, on peut alors poser des actions pour y arriver.

 Il faut également demeurer informé en se renseignant sur les métiers reliés au domaine qui nous intéresse, en questionnant des personnes qui occupent un emploi qui semble captivant et en travaillant fort pour augmenter ses chances de réussite. Plus on est informé sur soi, sur le marché du travail et les perspectives d’emploi, plus notre décision sera éclairée.

En parler à son entourage peut être également bénéfique car si je ne connais personne pour l’instant qui peut m’éclairer, peut-être que mon entourage, lui, connait cette personne. Les gens qui nous entourent peuvent faciliter notre prise de décision. Je peux également m’inscrire à l’activité « élève d’un jour » offert par la majorité des établissements d’enseignement ou encore participer aux portes-ouvertes ou tout simplement appeler une personne-ressource de l’établissement qui m’intéresse. Il est clair que je peux trouver une personne pour répondre à mes questions et me donner un coup d’pouce. Et si vous craignez de ne pas être accepté dans la formation de votre choix, préparez-vous un Plan B. Cela diminuera votre stress et vous permettra de patienter en attendant la réponse de l’établissement d’enseignement. Toutes ces actions nous permettent d’avancer, de faire un pas vers notre objectif. Pour le reste, on peut toujours se réajuster. Et entre-temps, on fait de nouveaux apprentissages. Comme ça, on est mieux outillé.

La mobilité géographique est également un facteur important quand vient le temps de prendre une décision. Dernièrement, une de mes clientes désirait s’inscrire dans un domaine particulièrement en demande et ses notes ne lui permettaient pas de s’inscrire dans l’université choisie au départ. Par contre, nous avons déniché une université en région qui pourrait l’accepter. Chaque université a ses propres critères de contingentement. Des recherches sur le net permettent de voir la note du dernier admis dans le domaine qui nous intéresse. Le site Internet de l’Association des conseillers d’orientation du collégial (ACOC) a regroupé ces données sous la rubrique études.

En étant bien préparé, on peut mieux saisir les opportunités de projets ou d’emplois qui s’offrent à nous. On peut aussi décider de se faire accompagner dans cette démarche par un conseiller d’orientation qui agira comme un coach car c’est vous qui êtes sur la patinoire.  Alors, faites-vous confiance et sautez dans l’action. La démarche sera sûrement passionnante.

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